Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

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Fondation de François III d'Orléans, duc de Longueville, aux Jacobins de Dijon (copié d'après Palliot, 3, 249)

  • Fondation de François III d'Orléans, duc de Longueville, aux Jacobins de Dijon (copié d'après Palliot, 3, 249)

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Cote ou no d'inventaire
Folio
57
Numéro de l'item (1711) incluant l'image
Titre de l'item (1711) incluant l'image
Autre portefeuille [de parchemin marbré, dos doré, f°] idem, remply aussy de tombeaux et epitaphes colorez de diverses eglises de France, manuscrit, contenant 111 pieces
Titre et légende
Épitaphe de cuivre, ataché au mur sur la petite partie dans la chapelle du Rosaire, dans l'église des Jacobins de Dijon.
Manuscrit de Paliot à monsieur le président de Blaisy, t. 3, p. 249.
Titre dans l'inventaire détaillé
Épitaphe dans l'église des Jacobins de Dijon, elle est de François d'Orléans, duc de Longueville, comte de Dunois, de Neufchastel etc., connestable de Normandie, 1550
Lieu(x) et Période de production
1670 – 1715
   
Matériau, Technique
Papier, Encre
Format
Format in-folio
Inventaire détaillé parent
Clairambault 1046, 881
Statut du document
Copie / Relevé
Etape de la copie/relevé
Dessin mis au net
Édifice traité
Armoirie(s) traitée(s)
Longueville, Louis II d'Orléans (duc de, 1510-1537) - Support : Écu - Armoirie : Dessinée - d'azur à trois fleurs-de-lis d'or, au lambel d'argent et au filet d'argent en bande (Orléans-Longueville)

Philippe de Hochberg (1453-1503) - Support : Écu - Armoirie : Dessinée - écartelé, aux 1 et 4 d'or à la bande de gueules (Bade) ; aux 2 et 3 d'or au pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent (Neuchâtel)

Marie de Lorraine (reine d'Écosse, 1515-1560) - Support : Écu - Armoirie : Peinte - parti, au A mi-parti à dextre d'azur à trois fleurs-de-lis d'or, au lambel d'argent et au filet d'argent en bande (Orléans-Longueville) ; au B écartelé au 1 d'argent à la croix d'or potencée accompagnée de quatre croisettes du même (Jérusalem) ; au 2 d'or à quatre pals de gueules (Aragon) ; au 3 d'or au lion de sable (Juliers) ; au 4 d'azur semé de croisettes d'or, recroisetées et au pied fiché, à deux bars adossés du même (Bar) ; sur le tout du B, mouvant de la dextre, un demi-écusson d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (Lorraine) ; le B au demi-lambel de gueules mouvant de la dextre (Guise)

N/A - Support : Écu - Armoirie : Dessinée - parti, au A mi-parti à dextre, de gueules à la croix d'argent (Savoie) ; au B coupé, au 1 d'or à la bande de gueules (Bade) ; au 2 d'or au pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent (Neuchâtel)
Localisation(s) traitée(s)
Région traitée
Bourgogne
Diocèse traité
Dijon
Période traitée
fixed – 1550
Source du document numérisé
Transcription
Épitaphe :
Très hault et puissant prince monseigneur François d'Orléans, duc de Longueville, comte de Dunois, de Neufchastel et de Tancarville, grand chambellan de France, connestable héréditaire de Normandie, connoissant la dévotion que avoit feue haulte et puissante princesse madame Jehanne de Hochberg, duchesse douiarière dudit Longueville sa grant-mère, à la Vierge Marie, soubz le tiltre de Bonne Nouvelles, faisant célébrer chacun sabmedy une grande messe à diacre et soubz-diacre par les religieux du couvent de céans, nommées les frères prescheurs, et ung Salve Regina par les novices chacun jour et à la fin ung De profundis pour les trespassez. Pour icelle perpétuer, ledit monseigneur François a fait délivrer contant auxdits religieux la somme de quatre-cens livres tournois pour acquérir vingt-cinq livres tournois de rente que avoit coustume leur distribuer la dicte dame, pour la desserte dudict service, ce qu'ils ont accordé et promis, ledit monseigneur duc de Longueville et lesdits prieur et les religieux, le III. du mois d'aoust 1550.
Remarques
Les écus aux quatre coins sont ceux des parents de François III (à gauche) et de ceux de Jeanne de Hochberg (à droite).

Louis Boudan a copié un relevé de Pierre Palliot référencé : Tome 3, f. 249.
En 1698, il copia l’intégralité des recueils de tombeaux et monuments bourguignons que Pierre Palliot avait fait relever. Les recueils appartenaient alors au marquis Antoine Joly de Blaisy, ami de Gaignières. Détruits dans un incendie en 1751, les relevés de Palliot ne sont désormais connus que par les dessins de Boudan.

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