No d'inventaire d'Henri Bouchot
2000
Numéro de l'item (1711) incluant l'image
Titre de l'item (1711) incluant l'image
Autre [portefeuille] f°, parchemin marbré dos doré, remply de mignatures, d'ornemens royaux, des rois, reines, tombeaux, épitaphes, sceaux et autres pieces historique de la Maison royale et genealogies
Titre et légende
Tombeau de Philipes de France, fils de saint Louis, à costé droit du grand-autel de l'abbaye de Royaumont, il est de pierre, peint et doré, et autour, sur le bord, à commencer par les pieds est escrit : Angelico ductu feror, ad patriam sine luctu Nos circunstantes psalmis precibusque vacantes Exequias facimus Philippi quem Sepelimus Concives superi stantes secus agmina cleri Sic anime pueri cogunt Dominum misereri Unus spirituum paries alter Monachorum Signant perpetuum sic jubilare Chorum.
Titre dans l'inventaire détaillé
Son tombeau [de Philippe-Dagobert de France] dans la mesme abbaye
Lieu(x) et Période de production
Matériau, Technique
Papier, Encre, Aquarelle
Inventaire détaillé parent
Clairambault 1046, 163
Statut du document
Copie / Relevé
Etape de la copie/relevé
Dessin mis au net
Localisation(s) traitée(s)
Région traitée
Beauvaisis
Période traitée
fixed – 1234
Source du document numérisé
Remarques
Une des nombreuses pièces subtilisées en 1784 au Cabinet du Roi par l’abbé Jean-Baptiste Guillaume Gevigney (1729-1802), Garde des titres et généalogies de la bibliothèque du Roi. Elles furent plus tard acquises par Richard Gough (1735-1809), directeur de la Société des antiquaires de Londres, qui les légua en 1809 à la bibliothèque d’Oxford.
Philippe-Dagobert était le frère et non le fils de saint Louis. Il semble y avoir une confusion entre ce prince et son neveu Philippe III le Hardi : les deux modes tirées du gisant sont attribuées par Gaignières et Montfaucon à Philippe III plutôt qu'à son oncle.
Le tombeau fut transféré à Saint-Denis en 1791 et dut subir le vandalisme de 1793. Après un passage au musée des Monuments français d'Alexandre Lenoir, son gisant retourna à Saint-Denis. Les différents reliefs qui formaient le sarcophage furent peu à peu dispersés entre le musée du Louvre, le musée de Cluny, le Liebighaus de Francfort et le tombeau d'Héloïse et Abélard au Père-Lachaise.
Bibliographie
Pierre-Yves Le Pogam, "Le tombeau de Philippe-Dagobert: un monument royal chez les moines blancs", Bulletin monumental, t. 168, n°2, 2010, p. 133-148 ; Pierre-Yves Le Pogam (dir.), Saint Louis, Cat. d'exp. Paris, Conciergerie, 8 octobre 2014 - 11 janvier 2015, Paris, Editions du patrimoine, 2014, cat. 50, p. 223.