Le contenu de la base est en cours de traitement ; une partie seulement des dizaines de milliers de pièces qui constituaient la collection de l’antiquaire a été indexée. Si la recherche est ciblée, les résultats proposés peuvent être partiels, mais d’ores et déjà son interface propose des modalités d’exploration et de compréhension des 5569 items de l’inventaire général de 1711.
• COLLECTA : le clic sur le nom de la base permet sur chaque écran le retour à la page d’accueil.
• Projet : présentation du projet transdisciplinaire réunissant historiens de l'art et designers. Édition en ligne des actes du colloque « Collecta : des pratiques antiquaires aux humanités numériques », tenu à l’École du Louvre les 7 et 8 avril 2016.
• Mode d'emploi : ressources de l’interface, recherche et affichage des résultats.
• Collection : historique et spécificités de la collection Gaignières.
• Inventaire 1711 : l'inventaire de 1711, sur lequel est fondé le modèle par points de la page d’accueil et la structure de la base, est transcrit, déployable et consultable en mode lecture. Chaque item, visible dans son contexte, y est cliquable.
• Inventaire 1717 : l’inventaire de 1717 livre un état de la collection après son transfert dans la Bibliothèque royale et la vente de nombreuses pièces jugées inutiles. Leur nombre y est donc moindre qu’en 1711. Les items de ce second inventaire sont considérés comme les « anciennes cotes Gaignières » et c’est cet exemplaire que les conservateurs ont annoté et parfois complété par les cotes actuelles. Nous proposons de restituer les interventions de chacun d’eux sur la section consacrée aux manuscrits (items 1 à 1042) et ajoutons à cette édition numérique nos propres compléments (bouton « Collecta »). À chaque bouton correspond un annotateur, identifié ou non. Pour chacun d’eux, un ou plusieurs spécimens d’écriture sont livrés dans la « Table d’identification des différentes mains de l’inventaire de 1717 ».
• Carnet de recherche : accès au blog Collecta sur le site Hypothèses (présentation des dossiers traités ou en cours, billets, articles, discussions, etc.).
Il existe trois modes de recherche par champ (Recherche par mots clés, le modèle par points et la recherche détaillée), les deux premiers proposés en page d’accueil interagissent avec le modèle par points dans un délai d’une ou deux secondes.
La recherche par mots-clés vaut pour les objets déjà renseignés et indexés. Elle propose quatre champs différents qu’il est possible de croiser : « Nom de personne », « Lieu », « Date », « Type ». À l’exception du champ des dates, un menu déroulant livre par autocomplétion les valeurs disponibles dans la base. Il convient de sélectionner l’une d’entre elles avant de cliquer sur Rechercher. Il est à noter que le menu des personnes inclut les personnes physiques et morales, et que celui des lieux propose les départements, les villes et les édifices. Le champ « Type » recouvre les catégories d’objets.
Recherche en langues étrangères : il est possible d’écrire les noms propres de personnes et de lieux dans une autre langue que le français et avec des caractères autres que latins car les noms renseignés dans la base renvoient aux identifiants ISNI et Geoname existants. Le menu déroulant propose automatiquement la forme française équivalente à sélectionner :
• La saisie du nom de « Charlemagne » dans sa graphie française ou dans une langue étrangère référencée par ISNI (Carolus Magnus, Karl der Grosse, カール大帝, etc.) retient dans le menu déroulant « Charlemagne (empereur d’Occident ; 0742-0814) ». Cette proposition doit être sélectionnée pour obtenir des résultats
• La saisie du nom de la ville de « Saint-Denis » ou de l’une de ses graphies internationales reconnues par Geoname (Sanctus Dionysius, Σαιν-Ντενί, سان دوني, etc.) retient dans le menu déroulant une proposition à sélectionner : « 93200 Saint-Denis ». La recherche peut aussi se faire avec le seul code postal.
• Recherche « Tout mot de l'inventaire de 1711 (recherche exhaustive) » : ce champ permet d'interroger tous les mots présents dans l'inventaire de 1711 selon leur graphie originelle, dates comprises.
Le modèle par points (conception Sophie Fétro) propose une traduction visuelle de la collection à partir de l’inventaire de 1711 (un item = un point). Il restitue son ampleur, sa structure et affiche en points rouges les réponses aux requêtes formulées dans les champs. Plus qu’une liste et mieux qu’un moteur de recherche classique, la visualisation du nombre, de l’emplacement et de la densité des occurrences, informe de façon dynamique sur la collection et son classement. Le renseignement progressif de la base optimisera cette fonctionnalité.
• Exploration intuitive : il est possible d'explorer la collection intuitivement à travers le modèle par points organisé en 5 colonnes correspondant au récolement de 1711. À l’intérieur de chacune d’elles les points suivent de gauche à droite l'ordre de l'inventaire. Le pointeur fait apparaître pour chaque point une info-bulle indiquant le numéro du document ainsi que son titre. Chaque point cliquable donne accès à la fiche descriptive du document.
• Affichage des occurrences :lorsqu’un champ est renseigné, les points rouges apparaissent dans le modèle par points pour indiquer l’emplacement des documents correspondant à la requête. Ils s'affichent automatiquement au fur et à mesure de la saisie et dans un délai d’une ou deux secondes lors de la sélection d’une valeur dans le menu déroulant, sans avoir à activer le bouton « Rechercher ».
• Il est possible de cliquer sur l'un de ces points pour accéder directement à la fiche de l’item : la pièce elle-même dans le cas d’un ouvrage, d’un tableau ou d’un objet, ou le recueil la contenant dans le cas d’un feuillet. Mais l’on peut aussi activer le bouton « Rechercher » pour afficher en mosaïque la totalité des résultats. Le nombre de documents proposés excède le nombre de points rouges pour trois types de cas :
– les folios, figurés ou écrits, issus d’un même recueil correspondant à une unité de l’inventaire de 1711, c’est-à-dire à un point,
– les documents provenant avec certitude de la collection Gaignières mais qui ne figurent pas dans l’inventaire de 1711 ou qui ne peuvent y être identifiés,
– les usages, c’est-à-dire les copies ultérieures à la mort de Gaignières, étrangères à l’inventaire et logiquement exclues de la visualisation par points.
Pour « Jean II (roi de France ; 1319-1364) » sélectionné dans « Nom de personne », 3 points s'affichent correspondant à 11 résultats : y figurent une peinture de chevalet (le 46e item des tableaux) et 9 feuillets peints tirés de deux portefeuilles (les items 1321 et 1342) ; soit nos 3 points rouges. S’y ajoute encore un usage pour un total effectif de 11 propositions.
Le système par points offre les mêmes possibilités de visualisation pour « Tout mot de l'inventaire de 1711 (recherche exhaustive) », avec en ce cas une concordance exacte des points et des résultats. Ici, pour « Richelieu », 12 points pour 12 résultats.
La « Recherche détaillée » est cliquable et ouvre une nouvelle fenêtre avec plus de champs.
• Cette option élargit le nombre de critères ou en étend les possibilités : « Cote », « Nom de personne », « Lieu », « Diocèse et Région », « Édifice », « Date », « Type, Technique, Nature du texte » et « Statut et Ordre ». Des exemples en gris clair sont proposés sous chacun des 8 champs qui n’offrent pas de menus déroulants et ne peuvent être croisés.
• La « Cote » doit être saisie intégralement sans abréviation de mot (Latin 1369). Il est inutile de renseigner le lieu de conservation, la ville ou l’institution. Ce sont par défaut les cotes de la Bibliothèque nationale de France à Paris ou de la Bodleian Library d’Oxford. C’est dans ce champ que les numéros de l’inventaire des dessins, dressé par Bouchot en 1891, peuvent aussi être saisis (5989).
• Pour « Nom de personne » et « Lieu », la recherche détaillée interroge tout à la fois les fiches indexées et l’inventaire de 1711 pour offrir potentiellement plus de réponses que la page d’accueil.
• « Diocèse et Région » répondent au découpage religieux et civil au temps de Gaignières. On interroge la ville siège de l’évêché pour le diocèse.
• « Édifice » interroge les types de bâtiments sous leur forme générique (cathédrale), comme les édifices spécifiques sous leur vocable commun (Cathédrale Saint-Pierre de Poitiers). Cette dernière recherche peut être conduite avec plus de facilité par autocomplétion dans le champ « Lieu » de la page d’accueil.
• La « Date » concerne aussi bien la date de production du document figurant dans la collection Gaignières, que celle de l’objet, de la personne ou de l’événement qui s’y trouve traité. La requête peut être faite sur une date donnée ou être conduite sur des spectres plus larges ; fourchette précise (1364-1380), siècle (14è s.) ou plus vaste période (Moyen Age).
• Les armoiries et les sceaux sont à interroger dans « Type, Technique, Nature du texte », soit par un mot seul, émail ou meuble comme « azur » ou « lys », soit par un blasonnement complet, « D'azur semé de fleurs de lys d'or », pour une recherche plus ciblée. Pour une personne dont on souhaite retrouver des armoiries ou le sceau on recourra à la page d’accueil qui permet de croiser deux champs « Nom de personne » (Richelieu) et « Type » (Armoirie) ou (Sceau).
• « Statut et Ordre » se rapporte aux personnes et considère de multiples critères : le sexe (homme ou femme), le statut social (laïc ou religieux), les charges ecclésiastiques ou civiles (évêques), les appartenances aux ordres qu’ils soient religieux (bénédictin) ou de chevalerie (Toison d’or), etc.
La nature de la notice est spécifiée dès la première ligne. Ce peut être un OUVRAGE, une IMAGE, un TEXTE, un OBJET ou un USAGE.
Les données en gras livrent la transcription de l’item, c’est-à-dire le numéro et la description du document d’après les inventaires de Gaignières. Il s’agit de l’inventaire général de 1711 pour les ouvrages (manuscrits, portefeuilles, imprimés), les tableaux et les objets. Il s’agit des inventaires détaillés propres à chaque ouvrage pour les images et les textes qui en sont extraits (81 Jean 2 du nom Roy de France). En ce cas, le détail de la notice renvoie au volume (Numéro de l’item (1711) incluant l’image : 1321) et permet d’y accéder. Les expressions entre crochets sont restituées ou ajoutées pour permettre la compréhension des pièces.
Pour les notices les mieux documentées les liens cliquables permettent d’élargir le questionnement dans de multiples directions ; les uns proposent l’accès aux notices qui traitent des mêmes personnes, lieux, dates et objets ; les autres valorisent le classement et l’esprit de la collection parce qu’ils lient les feuillets aux portefeuilles qui les contiennent, les originaux à leurs copies ou à leurs usages. Il appartient à l’utilisateur de les découvrir et d’y tracer son chemin.
Notons particulièrement les liens BNF ou Gallica systématiquement donnés pour les documents référencés ou reproduits en ligne sur les sites de la Bibliothèque nationale de France.
Chaque image peut être agrandie d’un clic. L’absence de toute image n’est pas significative : la notice peut ne pas avoir été traitée, l’œuvre ne pas être identifiée, avoir disparu ou sa reproduction être indisponible.
Les fiches OUVRAGE font l’objet d’un traitement visuel différencié. Les pages de titre sont retenues pour les imprimés ainsi que les reliures pour les manuscrits. En revanche les portefeuilles de Gaignières dont les contenants originaux ont tous disparu sont figurés par une image de substitution suggérant la réunion de documents volants. Une autre « icône » symbolise les reliures des volumes actuellement reliés pour lesquels les photographies font défaut. Respectivement :
Afin d'éviter une mise en ligne indifférenciée de documents isolés, chacun est susceptible d’être situé dans son contexte classificatoire, génétique ou historique. En plus du modèle par points de la page d’accueil d’autres fonctionnalités sont proposées sous forme de boutons dans certaines notices d’œuvres. Ainsi, une image ou un texte peuvent être replacés dans leur portefeuille d’origine, le cas échéant reliés à leur source ou à leurs copies, ou encore rattachés à d’autres documents de la collection parce qu’ils leur sont logiquement liés ou traitent du même sujet.
Aussi, proposons-nous pour les documents renseignés et qui s’y prêtent des boutons cliquables pour un affichage discriminé et comparatif. Chaque image donne accès à sa propre notice.
Etats et variantes de ce document : fait apparaître en plus du document traité, les états intermédiaires (relevé ou brouillon) qui ont servi à son exécution ou, au contraire, ses copies dès lors qu’elles figurent dans la collection elle-même. Ici, le tableau de Jean le Bon et sa copie sur papier.
Usages de ce document : les usages témoignent de la fortune historique et artistique d’une œuvre de la collection. Sont considérées comme usages toutes les copies et utilisations qui en ont été faites depuis la mort de Gaignières (1715) jusqu’à nos jours, sous quelque forme que ce soit. Aussi, les usages ne figurent-ils pas dans le modèle par points de la page d’accueil. Il peut s’agir des gravures illustrant les Monuments de la Monarchie française de Montfaucon, de calques du XIXè siècle, de costumes de théâtre, etc. Ici, une gravure de Montfaucon proposant parmi toutes les représentations de Jean le Bon son portrait en buste.
Textes et ouvrages liés à ce document ou Images liées à ce document : deux boutons pour une même fonction selon que la notice à l’écran concerne une image ou un texte. Présentation des pièces pertinentes mettant en perspective le document parce qu’elles lui sont historiquement ou logiquement liées, pour une proposition différente ou plus fine que la recherche par champ. Par exemple, la possibilité d’accéder à la correspondance de Gaignières : une lettre de Dom Conrade, du 15 avril 1700, décrivant l’achat et le transport d’un lot de tableaux acquis à Oiron comprenant le portrait original de Jean le Bon.
Reconstitution du recueil d'origine : ce bouton restitue l’intégrité des recueils qui contenaient les images et les textes. Beaucoup de ces volumes ont été dépecés et n’existent plus en l’état, les œuvres étant alors dispersées. La mosaïque donne à voir l’ordre des pièces décidé par Gaignières et favorise la réflexion sur la logique qui présida à la collecte et à la confection des documents. Le feuillet à partir duquel la reconstitution est demandée y est bordé d’un filet coloré pour faciliter son repérage. Ici, la copie de Jean le Bon en buste suivie de plusieurs autres inspirées de tableaux, de son tombeau et de miniatures, etc.
Inventaire détaillé du recueil d'origine : les inventaires détaillés qui servent à la « Reconstitution du recueil d’origine » sont proposés en complément de la mosaïque elle-même ; ils la complètent ou la suppléent pour les inventaires dont les contenus seraient encore en cours de traitement. Ici, les quatre pages de l’inventaire détaillé du troisième volume des Modes où figure le signalement des portraits de Jean le Bon à partir de l’item 82.
Les curseurs des deux timelines contrôlent le défilement des vidéos et permettent, à partir des exemples livrés plus bas, la comparaison d’un même personnage traité différemment dans les deux recueils. Ainsi, dans le petit portefeuille de gauche, l’effigie funéraire de Pétronille inhumée à l’abbaye de Royaumont (5:12); dans le grand portefeuille de mode, à droite, le même personnage inspiré du premier mais figuré en pied (2:47) comme exemple vestimentaire d’une femme noble aux alentours de 1280.
5:12 – Petronille, femme de Reli de Mareüil – 2:47
5:20 – Philippes Le Begue – 8:42
5:27 – Alix, femme de Pierre de Noisy – 6:20
5:35 – Caterine de Bove, femme de Guillaume des Vignes – 2:28
5:56 – N. L’Escuyer, valet du Roy Philipes le Bel – 5:05
Une exposition sélective et typologique générée aléatoirement par le moteur de recherche propose un aperçu de la collection dans sa variété (armoiries, sceaux, tombeaux, topographies, costumes, usages, textes, etc.). La mosaïque est renouvelée à chaque nouvelle connexion au site ou actualisation de la page. Chaque image cliquable donne accès à sa notice.
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