Transcription
[De la main de Gaignières: Jeton de 1582]
A Angers, ce 12 juillet 1687
Comme je ne reçoy point, Monsieur, de vos nouvelles, je crains que ce que je vous ay envoïé ne vous ait pas satisfait. J’ay quelques autres choses et je continueroy d’amasser ce qui se trouvera, si vous n’êtes pas dégousté de ces commencements. Nous n’avons pas autant de jetons des maires d’Angers que je pensois. Le plus ancien que j’ay trouvé est de l’année 1582 et je n’en ay vû qu’un seul de ceste façon, depuis ce temps-là, la pluspart de nos maires n’en ont point fait faire. Je ne suis pas encore éclairci de cet article dans l’entier. Je suis avec une extrême considération vostre très humble et très obéissant serviteur.
Pétrineau.
[Monsieur de Gaignières, gouverneur de Guise, à l’hostel de Guise à Paris]