Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Jean-Baptiste Pradillon à Gaignières, 10 avril 1694]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
101
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Jean-Baptiste Pradillon à Gaignières, 10 avril 1694]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1694
Bordeaux (33/Gironde)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Localisation(s) traitée(s)
Région traitée
Limousin
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Bordeaux, le 10 avril 1694

Je n’ay pu, Monsieur, vous envoyer encore les copies que j’ay fait faire pour vous, parce que à Toulouse et icy le messager et le carrosse ne peuvent recevoir un paquet de papiers si petit. Cependant il est désagréable de le mettre à la poste car il couteroit au moins un escu. Je partiray mardy prochain 13 pour Poitiers où je fairay quelque séjour. J’emporte le paquet et peut estre trouveray je là quelque meilleure occasion. En tout cas, s’il faut le mettre à la poste, dont j’attandray vos ordres, il en coustera moins de Poitiers. Ne craignés point cette copie, elle est exacte, j’ay pourtant ajouté moy mesme à la marge les dates et les noms car que ne fait on pas pour un ami que l’on considère comme vous.
Dans la tournée que je vais faire, je passeray en Limosin, le voisinage de Tulle me donnera peut estre occasion d’y travailler encore, je vous en diray des nouvelles. Je me retireray ensuite en cette ville et s’il se peut, je ne perdray pas mon temps, j’ay desjà une partie faite pour aller visiter le thrésor de Nérac où l’on prétend que le Roy Henry 4e avoit fait mettre tous les titres de son vicomté de Limoges et suivant les apparences je dois y trouver quelque chose.  Quand nous aurons plus de pouvoir, nous en fairons davantage. Je suis persuadé de votre bonne volonté pour y concourir. Soyés le s’il vous [plaît] de l’attachement etc
Fr Jean-Baptiste Pradilhon
C’est la response à votre dernière lettre du 3 mars.
[Monsieur de Gaignières, à l'Hostel de Guise, à Paris]

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