Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 28 novembre 1708]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
536
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 28 novembre 1708]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1708
   
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Mercredy matin 28 novembre 1708,

Vous estes le sujet de l’envoy du messager. Comment vous portés-vous Monsieur de vostre rume ? J’ay bien des grâces à vous rendre car vous me divertissés furieusement. J’ay esté ravie du mareschal d’Albret que j’avois oublié, et rien ne peut payer les satires à la porte de l’Accadémie au lieu de louanges, oserois-je encore vous demander ? ouy pour vous, mais celuy qui escrit c’est autre chose, enfin voudroit-il bien encore me donner un éloge de feu monsieur de Meaux et sur la mère Agnès et une 3e lettre de l’incomparable Coulanges, dattée de Paray ou Digoüin, dans laquelle il est parlé du Damas Caffar, cela a la teste d’un petit cayer de papier, que je feray relier et remplir par mes gens suivant ce qu’il me viendra. Sy c’est trop de fatigue, demeurons-en là.
Monsieur de Saint-Pons a esté malade et m’a fait peur. Dieu mercy ce n’est rien, mais il a répondu à la proposition que je luy ay faite de favoriser un illustre inconnu de son procez contre les Récollets, que ce sera quand il en aura fait chercher les pièces, mais elles sont en sy grand nombre qu’il faut vous déterminer à ce que peut vouloir vostre curiosité, à Dieu

[Monsieur de Gaignières, vis-à-vis des Incurables à Paris]
Bibliographie
Edouard de Barthélémy, La marquise d'Huxelles et ses amis, Mme de Sévigné, Mme de Bernières, Mme de Louvois, le Mis de Coulanges, M. de Callières, M. de Gaignères, Fouquet, 1881, p. 286 et 287

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