Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 14 février 1710]

  • [Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 14 février 1710]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
553
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de la marquise d'Uxelles à Gaignières, 14 février 1710]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1710
   
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Vendredy 14e février 1710

J’ose, Monsieur, vous envoyer la pièce de question, et vous supplie de la faire adjouter au pot pourry sous le tiltre de « Récapitulation de l’année 1709, imprimée à Amsterdam le 3 janvier 1710 », l’original peut passer dans vostre curieux magazin. Je pense qu’après cela, il ne demeurera plus de papier blanc dans mon livre, et j’en seray fort aise, parce que je vous en importuneray moins. J’auray une autre attention qui sera de tâcher de vous rendre en petit ce que vous m’avez toujours donné en grand, et je feray tous mes efforts auprès des bonnes plumes du premier plénipotentiaire pour avoir ce qui s’imprimera et publiera pendant la négociation. Dieu veuille seulement qu’elle commence bien tost, il n’y a point encore de passeports arrivés ce matin, et nous n’avons en ce quartier que le mariage du comte de Louvigny avec mademoiselle d’Humières, comme la plus furieuse passion qui fut jamais d’être de vos amies, et très humble servante plus que personne au monde,

La Marquise d’Huxelles
Bibliographie
Edouard de Barthélémy, La marquise d'Huxelles et ses amis, Mme de Sévigné, Mme de Bernières, Mme de Louvois, le Mis de Coulanges, M. de Callières, M. de Gaignères, Fouquet, 1881, p. 294

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