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Texte identifié
[Lettre de Marc-Antoine Rollinde à Gaignières, 19 septembre 1690]
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Source du document numérisé
Transcription
Le 19 septembre 1690, à Eu
J'ay receu, Monsieur, la lettre que vous m'avez escrite de Paris, c'et (sic) la seulle depuis celle de Forges. Vous ne devés pas doutter que Son Altesse Royale ne l'ayt leüe, je sçavois que je lui fairois plaisir de la luy montrer. Vous lui en ferez beaucoup, Monsieur, si vous continuez de lui faire part des nouvelles de la cour. Je ne sçaurois vous dire le plaisir qu'on en a quand on est dans une province où on ne sçait que ce qui vient de Paris. Son Altesse Royale est fort aise que vous soyez toujours persuadé qu'elle a beaucoup d'estime pour vous et qu'elle n'oublie pas le passé. Je seray ma foy toute ma vie vostre très humble et très obéissant serviteur,
Rollinde
[Monsieur de Gaignières à l'Hostel de Guise à Paris]
Bibliographie
Grandmaison (Charles de), "Gaignières, ses correspondants et ses collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. LI, 1890, p. 610.