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Texte identifié
[Lettre de Marc-Antoine Rollinde à Gaignières, 5 octobre 1692]
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Source du document numérisé
Transcription
Le 5 octobre 1692, à Eu
Vostre lettre du 23 du passé ne me fut rendue qu'hier au soir, Monsieur, je ne sçay qui l'a retardée si long tems. Je fis plaisir à Mademoiselle quand je lui dis que j'avois eu de vos nouvelles. Je m'assure que la continuation lui sera agréable. Nous sommes icy au bout du monde, et presque hors de tout commerce. Jugez, Monsieur, de la joie qu'on a quand y reçoit des lettres. J'espère que nous aurons bientôt l'honneur de vous revoir et de vous pouvoir dire que je seray toute ma vie vostre très humble et très obéissant serviteur,
Rollinde
[Monsieur de Gaignières, au Suisse de l'Hostel de Guise à Paris]
Bibliographie
Grandmaison (Charles de), "Gaignières, ses correspondants et ses collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. LI, 1890, p. 610.