Transcription
A Soleurre, ce 12e mars 1702
J'ay receu, Monsieur, avec toute la reconnoissance que je dois les témoignages que vous voulez bien me donner de la joye que vous avez du mariage de ma fille. Je n'ignorois pas la part que vous devez prendre à ce qui regarde M. de Blanchefort, cela n'a pas peu contribué à ce que j'ay fait. C'est sur ce [pied] que je prends la liberté, Monsieur, de recommander ma fille à vos soins, et de vous supplier très humblement d'avoir quelques bontez pour elle. Si vous les luy accordez, ce sera une grand partie du bonheur que je luy souhaitte que ma tendre affection pour elle me luy a tousjours fait désirer. Je fais au ciel les voeux les plus ardents pour que ces nouveaux mariés puissent heureusement passer une longue vie et que je puisse trouver les occasions de vous pouvoir marquer, Monsieur, combien je suis véritablement votre très humble et très obéissant serviteur,
Puyzieulx