Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Charles Faucon de Ris à Gaignières, 9 novembre 1689]
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Statut du document
Original
Source du document numérisé
Transcription
Je ne sçais, Monsieur, qui l'a emporté chez moy, du plaisir de recevoir de vos nouvelles et de celles de l'événement journalier du monde, ou de veoir avec combien de seureté on peut conter sur vous. On ne peut estre plus obligé à vos soins et quoyque campagnart depuis trois sepmaines, j'espère dans deux jours vous en faire mes très humbles remerciements en homme de ville car j'ay grande impatience de m'y aller restablir et sans les affaires qu'on est obligé de régler quand on a un peu de bien et un peu d'ordre le m'y auroit desjà reconduit. Ma santé demande aussi mon retour car mon infirmité ordinaire semble voulloit (sic) renouveller et il faut aller chercher les secours dans les grandes villes et la consolation avec ses amis. Je suis persuadé que vous voudrez bien que je vous demande à estre des vostres puisqu'on ne peut estre avec plus d'attache et de reconnoissance, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,
A Ris, le 2e novembre 1689,
De Ris
[Monsieur de Gagnières à l'hostel de Guise à Paris]
Bibliographie
Grandmaison (Charles de), "Gaignières, ses correspondants et ses collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. LI, 1890, p. 599.