Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

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Texte

[Lettre de Charles Faucon de Ris à Gaignières, 18 juin 1690]

  • [Lettre de Charles Faucon de Ris à Gaignières, 18 juin 1690]

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Lieu de conservation
Paris : BNF (Département des Manuscrits)
Cote ou no d'inventaire
Français 24991
Folio
174
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
493
Texte identifié
[Lettre de Charles Faucon de Ris à Gaignières, 18 juin 1690]
Nature(s) du texte
Correspondance
Auteur(s)
Charleval, Charles Faucon (marquis de, 1640-1691) [fiche Bibale]
Lieu(x) et Période de production
1690
Rouen (76/Seine-Maritime)  
Destinataire du document (courrier)
Gaignières, François-Roger de (1642-1715) [fiche Bibale]
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Thermalisme
Personne(s) traitée(s)
Le Pelletier, Claude (1631-1711) [fiche Bibale]
Localisation(s) traitée(s)
Forges-les-Eaux (76/Seine-Maritime)  
Période traitée
Source du document numérisé
BNF
Gallica
Transcription
Rouen, ce 18 juin 1690

Je suis enchanté de vostre ponctualité, Monsieur. J'ay receu exactement toutes vos relations, et je vous en aurois fait à chaque fois de nouveaux remerciemens si la stérilité du pays m'avoit fourni de quoy y répondre. Je ne le puis faire que par mille embrassemens quand vous passerez pour aller aux eaux de Forges car je me flate que vous ne nous ferez pas l'affront de prendre une autre route. N'y a-t-il rien où nous puissions vous y être bon, pour vous y préparer les logis ou pour vous les rendre plus commodes? La pauvre Mme de Bénouville a esté en grand péril de sa vie ces jours derniers par quantité d'ulcères qui lui estoient venus dans la gorge et ausquels il a fallu donner par deux fois cinq ou six coups de lancettes. Je vous dis cela comme une grande nouvelle, car cela diminuroit beaucoup la joye des beuveurs. Pour moi je ne serai pas du nombre mais je vous irrai voir les fêtes de la Madelaine à Forges et y passerai un jour ou deux avec monsieur le Coadjuteur et vous. J'ai fait venir des eaux de Saint-Méon en Auvergne qui se transportent et dont je me suis trouvé mieux autrefois que je ne fis l'année passée de celles de Forges. Ce sont les mêmes dont prend tous les ans M. Le Pelletier, le ministre. Je suis, avec une extrême reconnoissance, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

De Ris

Je vois ici force belles Normandes qui se préparent à terrasser les dames d'Amiens.

[Monsieur de Gaignères à l'hostel de Guise vis à vis le manège à Paris]
Bibliographie
Grandmaison (Charles de), "Gaignières, ses correspondants et ses collections de portraits", Bibliothèque de l'Ecole des chartes, t. LI, 1890, p. 599.
Permalien
http://democollecta.mlxdemo.com/p/COL-TXT-17683

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