Transcription
A Gaillon, ce 11e avril 88
Je conte assez sur vostre amitié, Monsieur, pour ne pas doutter de la sincérité de vostre compliment sur la grande perte que nous avons faitte. Je puis vous assurer aussy que je le distingue fort de tous ceux que j'ay receus dans cette occasion qui est plus douloureuse pour moy que je ne puis vous exprimer. Vous me ferez plaisir de m'envoyer les éclaircissemens sur les meubles, je ne manqueray pas de vous renvoyer aussytost ma response. Je vous prie avant cela de ne m'engager à rien. J'ay esté fort ayse d'apprendre ce que vous m'avez mandé de Beaupuis, je suis persudé que je seray content de luy dans la suitte. Je vous prie, Monsieur, de bien conter sur moy et de croire que je suis à vous absolument et du meilleur de mon coeur,
le coadjuteur de Rouen