Transcription
Le 4 d'octobre 1708
Je vous tiens, Monsieur, très affligé. Je vous en plais et vous suplie de recevoir mes complimens sur la mort de M. le mareschal de Noailles comme un des plus sincères que vous puissiés recevoir, car c'est sincèrement que je prends part à tout ce qui vous touche. Je m'imagine que nostre partie d'après-disner est rompue, vous en estes pourtant le maistre et en userés comme il vous plaira, mais quant à la douleur, outre la soumission à la volonté de Dieu, il ne faut pour sa consolation que se promener dans vos apartemens, où l'on voit dans de gens qui nous ont frayé un chemin qu'il faudra faire.
La marquise d'Huxelles