Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Gaignières à Nicolas Pétrineau, 6 novembre (1688)]

  • [Lettre de Gaignières à Nicolas Pétrineau, 6 novembre (1688)]

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Cote ou no d'inventaire
NAF 21196
Folio
47
Texte identifié
[Lettre de Gaignières à Nicolas Pétrineau, 6 novembre (1688)]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1688
   
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Région traitée
Anjou
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Ce 6e novembre
Je suis en peine de vostre santé, Monsieur, car après ce que vous m’aviez si fortement promis que j’aurois de vos nouvelles dès le moment que vous seriez arrivé, je ne puis croire qu’il n’y ait pas quelque raison qui vous en ait empesché. Je vous conjure de me mander ce qui en est.
Pour moy, dès que vous avez esté party, j’ay cherché tout ce que j’ y peu trouver qui regarde l’Anjou. Je vous l’envoye et à mesure qu’il me viendra quelqu’autre chose, j’en feray de mesme.
J’ay les homages receus par Marie, reyne de Hierusalem et de Sicille, duchesse d’Anjou et comtesse du Maine en 1387 et 1388. Si vous ne l’avez pas, je vous l’enverray.
J’ay encor les noms des prélats et seigneurs présents à la ratification faite par Louis I. roy de Naples du mariage de Louis son fils avec Lucie Visconte à Angers le 6 may 1384. Mandez moy aussy si vous le voulez.
Obligez moy de me mander vostre adresse et me croyez, Monsieur, sans compliment tout à vous,

De Gaignières

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