Transcription
A Paris ce 10 octobre 1697
Je suis venu chez vous, Monsieur, pour avoir l’honneur de vous voir, et pour vous faire des complimens et des remerciemens de la part de M. L’abbé Dujarry, mon parent et mon amy intime, qui est depuis près de deux mois en Anjou. Il aprit avant son départ de Paris par le révérend père Bourdaloue de quelle manière obligeante vous aviés parlé de luy chez Monseigneur l’archevesque à Conflans en présence de Monseigneur les Maréchal et de ce révérend père. Comme il sçait de quel prix est votre estime et votre aprobation, on ne peut y estre plus sensible qu’il l’est. Il me pria fort en partant et par toutes ses lettres il me prie encore de vous assurer de sa reconnoissance et de son respect. J’ay les mêmes choses à vous dire pour mon compte et je vous suplie très humblement de croire, Monsieur, qu’on ne peut sentir plus vivement que je fais touttes vos bontez pour moy ny estre avec attachement plus sincère que je suis, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,
Dumas