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Texte identifié
[Lettre de Fénelon à Gaignières, 24 juillet 1693]
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Source du document numérisé
Transcription
Vos compliments sont superflus, Monsieur, il ne me reste rien à apprendre de la bonté de votre cœur pour moi. Le mien est malade de ne pouvoir vous donner de bonnes marques de tout ce qu’il sent pour vous. Les gens de mon païs à qui je m’adresse pour voir les papiers ne sont pas aussi vifs là-dessus que vous l’estes, et il faut que je me contente d’aller leur train. Il me tarde monsieur, d’être a Versailles puisque c’est là que je puis espérer l’honneur et le plaisir de vous embrasser
A Noisy, 24 Juillet
L'abbé de Fénelon
Bibliographie
C. de Grandmaison, "Gaignières, ses correspondants et ses collections de portraits" [premier article], Bibliothèque de l'Ecole des chartes, 1890, tome 51, p. 614 à 617.