Transcription
A Cambray, 3 février 1707
On ne peut être plus vivement touché que je le suis, Monsieur, et des marques de votre amitié , et du fâcheux état que vous m’apprenez que votre santé se trouve. Je vous conjure de me faire écrire sans façon ce que les remèdes opéreront pour vous soulager. De ma part je ne manquerai pas de prier Dieu pour votre conservation, qui m’est véritablement chère. Il est bien rare de trouver un cœur comme le vôtre. Vous vous souvenez trop d’une bonne volonté sans effet. Ce qui est certain c’est que je vous ai toujours aimé et honoré. Votre droiture, votre bonté de cœur, et votre goust pour la vertu méritent ces sentiments. Je serai toute ma vie du fonds du cœur, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,
Fr[ançois] archevêque duc de Cambray