A Tulle, le 9 aoust 1696

A mon retour, Monsieur, d’un voyage que j’ay esté obligé de faire, j’ay trouvé la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire. J’ay depuis travaillé et mesme avec plaisir, ayant déjà trouvé des titres qui vous en donneront beaucoup. Je m’en vay continuer à parcourir tous mes papiers, pour pouvoir vous marquer en cela mesme, combien je voudrois vous estre bon à quelque chose puisque je suis avec toutes sortes d’attachemens et de respect, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur.
Le prévost Fénis

Mon neveu m’a prié de vous assurer de ses trez humbles respects et qu’il se fait un vray plaisir de travailler avec moy à feuilleter ces papiers, croyant par là mériter quelque part dans l’honneur de vos bonnes grâces.