Transcription
Je suis au désespoir, Monsieur mon cher amy, d'avoir tant tardé à vous renvoier vostre argent. Le malheur a voulu, comme je vous ay déjà mandé, que le marchand qui vous devoit donner l'argent est tombé malade, ce qui est cause que j'ay attendu que mon frère l'abbé s'en retournast pour vous le faire tenir. Je croiois qu'il deub partir plus tost qu'il ne faict de suite en un voiage qu'il a faict avec mon frère de Vautailliers plus longtemps qu'il ne croioit. Je vous demande, Monsieur mon cher amy, milles excuses, je voudrois estre auprès de vous pour vous les faire moy-mesme. Je vous prie de me vouloir croire autant à vous que je soy tousjours [...] et que je seroy tout à vous et sans aucunes réserve (sic).
Ce 4 novembre 1671
J'espère d'aller bientost à Remiremont mais ce ne sera pas sans vous le mander afin que si vous voulés mander quelques choses avec pris je puisse avoir l'honneur de faire et d'exécuter ce que vous soihéteriés vous, assurément qu'il n'y a personne au monde qui puisse avoir plus de joye que j'en aurois s'il se trouvoit un occasion (sic) de me revencher de toutes les obligations que vous ay (sic).