Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Nicolas-Joseph Foucault à Gaignières, 19 mars 1702]

  • [Lettre de Nicolas-Joseph Foucault à Gaignières, 19 mars 1702]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
115
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Nicolas-Joseph Foucault à Gaignières, 19 mars 1702]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1702
Caen (14/Calvados)  
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Je vous félicite, Monsieur, de faire nopces pendant que les autres font pénitence et souhaitte que vous ayés toujours le cœur en joye.
Vous avés beau [à] chercher des excuses pour ne point venir cette année en Normandie je les prendray toutes pour des deffaictes et ne seray point content que je ne vous possedde icy, en vérité vous laissés échapper l’occasion.
Le portrait du cordon bleu que je veux mettre dans vostre galerie est dans le château de Sourdeval à trois lieues de Mortain. Le seigneur de la maison m’a promis de le faire venir à Caen et puisque vous ne croyés pas nos peintres assés habiles, je vous l’enverray pour le faire copier par le vostre. Je doute que vous ayez ce portrait, je sçauray dans peu le nom de l’original. Je suis surpris que toutte la cour ne vous ait pas fourni tous ceux qui vous manquent. Je suis bien aise que vous soyés content de mon portrait enquadré. Il y a peut-estre de la témérité à l’avoir jugé digne de tenir place parmi tant d’illustres dans vostre appartement, mais il faut faire escrire au bas que l’amitié a suppléé au deffaut de mérite. J’ay donné ordre qu’on vous poste une estampe bien conditionnée. Souvenés vous s’il vous plaist, Monsieur, du pied que vous avez bien voulu vous charger de faire faire à Caen et [est bel] que je vous ay laissés et me croyés absolument vostre très humble et très obéissant serviteur,

Foucault

A Caen, ce 19e mars 1702

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