La Paix de Nostre Seigneur.

Après vous avoir souhaitée (sic), Monsieur, une longue suitte de saintes et heureuses années, je vous supplie de trouver bon que je vous renouvelle l’assurance de mon dévouement a votre service, et du profond respect que j’ay pour votre personne, qui est tout ce que je puis. Les deux pièces jointes à cette lettre seront s’il vous plait un nouveau gage de la promesse que je vous fais de travailler à vous envoyer pour votre amy tous les épitaphes de Bretagne. Nous travaillons pour nous en tâchant à vous satisfaire. Mais quand cela ne seroit pas c’est le moins que doive, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

fr. Ant. Le Gallois

Le porteur est un de nos plus considérable bourgeois, il a des affaires qui luy sont de conséquence auprès de M. de Seignelai et les Messieurs officiers de l’épargne. Je vous supplie si vous pouvez l’y servir sans vous gehenner (sic) de le faire. Il n’est point averty que je vous le recommande, il ne s’y attend même pas, ainsy ne vous fatiguez point.

[De la main de Gaignières] M. Chaillou, sur le quay de l’Escolle, Aux 2 anges chez M. Legrand