Transcription
Monsieur,
Si j’avois pu trouver plus tost le mandement de monsieur l’Archevesque de Bourges, je vous l’aurois envoié. Il y a icy peu de curieux de ceux-cy : ils n’en avois (sic) qu’un exemplaire et beaucoup de chose (sic) sont négligez icy concernant archiépiscopat (sic) et ce diocèse est regardé comme un passage pour aller à un plus gros revenu ; mais enfin, quoyque tard, le voilà. J’y joind celuy de M. de Saint-Flour qui est venu jusques à moy, si par hazard il vous manque. Je m’estimerois très heureux, Monsieur, si je pouvois vous estre bon à quelque chose. C’est une consolation à un homme en l’estat que je suis de pouvoir estre util aux personnes d’un mérite distingué. La veille que je parti (sic) de Paris on me dit que vous aviez achepté les planches de bois des armes des seize cartiers de M. Le Laboureur mis au jour par le père Ménestrier. Je conjecture que cela vous est de quelque utilité pour en tirer des empreinte (sic). Ainsi je vos offres (sic) des exemplair (sic) de plus un cent d’escussons que j’ay fait graver par Le Sueur pour le nobilaire de cette province auquel je travaille depuis quelques années. Mesme, j’ay profité de quelques mémoires que vous aviez envoié à deffunct M. de La Thaumassière que son fils m’a communiqué. Les avis que vous luy donnez sont dignes d’un sçavant auquel j’ay l’honneur, avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,
Gougnon, chevalier
Le 14 juin 1705, à Bourges