Transcription
J’ay bien du desplaisir, Monsieur, de ne pouvoir vous aller prandre à Baulne comme je vous avois dit, parce que l’on m’a assuré que je ne pouroit passer avec ma chere parse que les prés son fauché partous. Je vous anvois un cheval, vous prandré la peine, si vous plaît, de venir me joindre à un vilage qui s’apele Mussot qui es à une lieux et demie de Baulne. Quant vous partiré aprochant midy c’est assé car je n’i pouré estre que sur les deux heur. Espérant d’avoir l’honneur de vous voir, je ne vous diré rien davantage, vous assurant que je suis pour toujour vostre très humble et très obéissant serviteur,
de Saulx-Tavanes
A Ste-Marguerite, ce mardy matin