Transcription
A Paris, ce 3 janvier 1700
[M. Imof]
Je ne fais qu’arriver de la campagne, Monsieur, où j’ay esté depuis sept mois. M. d’Hozier m’a fait voir une lettre où vous luy marquez m’avoir escrit par la voye de Strasbourg. Je n’ay point receu votre lettre ny le mémoire des estampes de Vander Meule que vous souhaitez. J’en suis surpris car l’on a receu céans en mon absence tout ce que l’on y a adressé. Si vous avez la bonté, monsieur, de me mander ce que vous desirez, je feray en sorte d’y satisfaire non seulement parce que je vous suis très obligé des portraits que vous avez envoyé à M. d’Hozier, mais encore pour en mériter d’autres, s’il estoit possible d’en recouvrer. Ainsy, Monsieur, j’atens de vos nouvelles et vous suplie de recevoir mes remerciements et les assurances de l’estime que j’ay pour vous, estant, Monsieur, vostre [très humble et très obéissant serviteur.]
J’aurois bien souhaité, Monsieur, que vous eussiez bien voulu m’acheter des portraits à Nuremberg et j’aurois soin de vous faire venir de l’argent pour cela et vous en serois sensiblement obligé.