Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Brouillon de lettre de Gaignières à Charles Conrade, prieur de Saint-Jouin, 28 avril 1700]

  • [Brouillon de lettre de Gaignières à Charles Conrade, prieur de Saint-Jouin, 28 avril 1700]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
157
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Brouillon de lettre de Gaignières à Charles Conrade, prieur de Saint-Jouin, 28 avril 1700]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1700
Paris (75/Paris)  
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Paris, ce 28 avril 1700

Père prieur St Jouin
J’ay receu, mon très reverend père, la boueste de portraits que vous m’avez fait la grâce de m’envoyer dont je vous suis très obligé. Le paquet estoit fait avec tout le soin possible, je n’y ay pas trouvé le François 1er marqué dans votre mémoire ny le petit enfant qui tient une raquette, Pour François 1er, comme il estoit brisé, je ne m’en soucie pas, mais pour l’enfant à la raquete je voudrois fort l’avoir et comme il estoit à celuy qui a le connétable de Bourbon, je vous suplie de voir si vous ne pourriez pas avoir ce connétable. Il me semble que c’est monsieur Bailly, cy devant concierge d’Oiron, et vous me l’enverriez avec le petit enfant à la raquete que je ne doute pas que vous ne retrouviez. Vous voyez, mon très révérend père, que la fin d’une importunité est le commencement d’une autre. Je n’ay encor peu trouver Dom Jean Prou pour luy remetre les dix escus que vous avez eu la bonté de donner. En vérité, mon très révérend père, vous estes bien bon de prendre tant de peines pour mes curiositez. Ceux qui avoient ces portraits n’en avoient pas grand soin. Je vous recommande ceux de Loudun qui pouroient bien ne valoir pas grand-chose mais il n’importe, et il faut tout avoir quand ce ne seroit que pour ne pas regreter ce que l’on n’a pas veu. Il est bien juste de vous faire des excuses et milles remerciemens. Je vous assure mon très révérend père que je suis du meilleur de mon cœur vostre [très humble et très obéissant serviteur].

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