Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de M. de Fleurigny à Gaignières, 20 décembre 1671]

  • [Lettre de M. de Fleurigny à Gaignières, 20 décembre 1671]

    Archive .ZIP contenant l'image et sa notice en PDF

Cote ou no d'inventaire
Folio
106
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de M. de Fleurigny à Gaignières, 20 décembre 1671]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1671
   
Destinataire du document (courrier)
Format
Format in-folio
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Je n’ay pu, Monsieur mon cher amy, depuis que je suis de retour du voyage que j'avois entrepris pour Remiremont me donner l’honneur de vous escrire et vous assurer de mes très humbles services, en vous priant de me vouloir continuer l’honneur de vostre amitié que j'estime plus que touttes choses au monde. Elle n'est point aussy comme la plus part des gens en ont et vous m'en avez donné tant de marques que quoy que je pusse faire je ne trouveroy jamais occasion de vous en rendre le demy quart de toutes les obligations que je vous ay. Vous m'avés deffendu le compliment et vous m'avés faict grand plaisir puisque je ne suis point capable d'en faire et particulièrement sur ce subjet il faudroit estre bien plus habille homme que je ne suis pour trouver des expressions aussi fortes pour vous tesmoigner à quel point je suis à vous. Je me contenteray de vous prier de le croire et de me faire naistre une occasion de vous le tesmoigner, vous verrés de quelle façon je feroy les choses si elles sont en mon pouvoir. Adieu, Monsieur mon cher amy, je vous embrasse de tout mon cœur vous priant de croire qu'on ne peut estre plus que je suis vostre très humble et très affectionné serviteur, de Fl.

Ce 20e décembre 1671

J'ay prié mon frère de vous aller trouver et vous porter celle-cy. Je vous prie de vouloir luy donner l'adresse pour faire tenir des lettres à madame la comtesse de Cléron, je luy en envoye une pour luy faire tenir. Je ne ladresse qu’à Dijon, n'en sçachant point d'austre

Afficher