Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Nicolas-Joseph Foucault à Gaignières, 1er octobre 1702]

  • [Lettre de Nicolas-Joseph Foucault à Gaignières, 1er octobre 1702]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
121
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Nicolas-Joseph Foucault à Gaignières, 1er octobre 1702]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1702
Vire (14/Calvados)  
Destinataire du document (courrier)
Lieu(x) de réception
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Localisation(s) traitée(s)
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Je n’ay pas jugé, Monsieur, devoir respondre à la lettre que vous m’avés fait l’honneur de m’escrire de Rouen que vous ne fussiés à Paris où je vous crois présentement de retour je commenceray par vous remercier du plaisir que vous mavez fait, je devrois peut estre vous faire des excuses du mauvais régal et de ce que vostre curiosité n’a pas esté aussi plainement satisfaite que je l’aurois souhaitté, mais quand la bonne volonté est entière il me semble qu’on ne doit point faire d’excuse. Contentés vous en donc s’il vous plaist car je n’ai rien à me reprocher de ce costé là. Messieurs l’evesque de Coutances et de Matignon sont fâchés de ce que vous n’avés pas poussé vostre course jusques chés eux, nous y aurions fait une bonne récolte.
J’ay mandé au père de Groinville de m’envoyer les bouquains qu’il a acheptés pour moy quoique ce soit peu de chose, j’en ay trouvé plusieurs dans ma vente et sur tant de vieilles heures qu’ils appellent matines, j’ay veu chez monsieur de Coutances une bible manuscrite qui a plus de cinq cens ans.
Monsieur de Boze m’a envoyé l’Histoire de Joseph manuscrite en velin qui est d’une beauté charmante, elle est pleine de figures en mignature qui sont d’une grande délicatesse et parfaitement conservées. C’est une trouvaille, ce livre ne coustant que quarente francs je ne le voudrois pour rien mais je l’estime vingt louis d’or.

Je suis toujours très parfaitement votre très humble et très obéissant serviteur,

Foucault

A Vire, ce 1e octobre 1702

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