Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Lettre de Carlo Antonio Gondi à Gaignières, 4 décembre 1682]

  • [Lettre de Carlo Antonio Gondi à Gaignières, 4 décembre 1682]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
250
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Lettre de Carlo Antonio Gondi à Gaignières, 4 décembre 1682]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
Destinataire du document (courrier)
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Objet traité
Localisation(s) traitée(s)
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Florence, ce 4 décembre 1682

J’espère, Monsieur, que vous ne désavoueriés ma liberté d’avoir retardé quelques semaines à vous faire response, car n’ayant pas encor establi mes affaires sur le pied qu’ils doivent estre après une longue absence de ce païs-cy, j’ay esté si accablé, sans parler de l’occupation que mon employ me donne, que je n’ay sçeu trouver un moment plus tost pour m’en acquiter. Mais s’il plait à Dieu j’ay presque mis ordre à tout pour commencer de jouir dans un mois d’icy d’un peu de repos que j’emploieray principalement à ce que je vous dois, et à la recherche de ce que nous avons arresté ensemble. Je vous suis infiniment obligé du soin que vous avés bien voulu prendre en m’envoyant des petites estampes des veues de Versailles et qui sont desjà sur les chemins, et vous devez estre asseuré que je chéris toujours au plus haut point ce qui vient de vous pour qui j’ay toute l’estime possible.
J’ay déjà ordonné que l’on cherche les livres des généalogies, parmi lesquelles vous y trouverés aussy celle de ma famille qui y est imprimée et je vous marqueray le temps qu’il y aura quelque occasion pour vous les faire tenir.
Le nommé Dominique qui estoit chez feu M. Nanteuill (sic) est icy où il travaille toujours. Je luy ay parlé pour avoir des preuves de son portrait qu’il sépara luy mesme, mais il m’a soutenu d’avoir tout déchiré et rompu la planche parce qu’il n’en estoit point content et qu’il y avoit des fautes, il a bien l’envie d’en refaire un autre dans quelque peu de temps.
Soyez toujours persuadé, Monsieur, de ma forte passion à vous rendre mes très humbles services, et faites moy s’il vous plait la justice de me croire toujours avec tout autant de vérité que de respect vostre très humble et très obéissant serviteur,

l’abbé de Gondi

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