Je fairai mon possible, Monsieur, pour avoir l’honeur de vous voir avant d’aller à Versailles, mais si l’embaras des préparatifs pour ma réception du premier jour de l’an m’en empeschoit, je vous prie de recevoir mes excuses et de vouloir bien me donner de vos nouvelles. Je ne sçais sur quoi vous me faites des remerciements, vous devez estre bien persuadé qu’il ne me manquera jamais que l’ocasion d’en mériter, vous estimant et vous aimant autant que je fais. Vous faites plaisir à monsieur le cardinal toutes les fois que vous voudrez bien venir disner avec lui, et il vous en sera plus obligé si vous venez sans estre invité. Je suis très véritablement, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur.

L’abbé d’Estrées
Le lundi matin