Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Brouillon de lettre de Gaignières à Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, 9 [août?] 1703]

  • [Brouillon de lettre de Gaignières à Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, 9 [août?] 1703]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
166
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Brouillon de lettre de Gaignières à Marie-Madeleine de Rochechouart, abbesse de Fontevraud, 9 [août?] 1703]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1703
   
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Personne(s) traitée(s)
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
Madame de Fontevrault, 9 [aoust] 1703,
Si vous n'estiez aussy équitable que vous estes, Madame, vous pourrez m’accuser de négligence de n’avoir pas encor eu l’honneur de respondre à votre lettre. J’espérois toujours que monsieur le cardinal de N. feroit assez de séjour à Paris pour avoir une audience plénière, après avoir eu l’honneur d’estre avec luy car il m’y avoit invité mais il n’y a esté que des momens et mesme il est depuis peu allé en visite pour 15 jours. Je voulois avoir quelque chose à vous dire, c’est ce qui d’un jour à l’autre m’a empesché de vous rendre compte des ordres que vous m’avez donnez pour le prestre. Cependant je ne peut (sic) pas, Madame, demeurer plus longtemps à vous faire conoistre que ce n’est pas de ma faute mais j’ay creu que ce n’estoit pas matière à escrire et qu’il falloit une conversation suivie. Je l’auray sûrement à son retour. Je ne puis m’empescher d’avoir l’honneur de vous dire par la seule cognoissance que j’en ay que je m’imagine que ce qu’il vous mande au sujet du séjour des religieuses dans un couvent, c’est qu’ayant fait un règlement après plusieurs plaintes pour qu’il n’y en eust aucune qui demeurast dans des [maisons particulières?] et y ayant eu mesme depuis peu des affaires d’esclat pour ce règlement qu’il a voulu fort observer, il se trouve embarassé d’estre obligé de ne pouvoir pas vous marquer en cete (sic) occasion son estime et son respect sincère car dans toutes les occasions c’est ainsy que je luy en ay ouy parler. Au moins, Madame, ce que j’ay l’honeur de vous dire n’est que sur ce que j’en sçay du public car j’ay scrupuleusement suivy vos ordres jusqu’icy. Je ne vous assure pas que ce soit pour toujours mais si cela m’arrive par hazar, il n’y aura rien du tout sur votre compte. Je ne vous parle point de monsieur de Larroque que pour vous suplier de me permetre que je prenne la liberté de metre une letre pour luy dans votre paquet. Je vous suplie très instament madame de me faire la grâce d’estre toujours persuadée de mon respect et de l’atachement sincère de votre [très humble et très obéissant serviteur].

[Sur le côté, barré, autre brouillon : DE LUZIGNAN, roy d’Arménie, qui mourut []9 novembre l’an 1393. [Il est] représenté en marbre blanc sur son tombeau de marbre [du] cotté gauche du grand autel des Célestins de Paris]

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