Archive numérique de la collection Gaignières (1642-1715)

Texte

[Brouillon de lettre de Gaignières à Denise-Hippolyte Catar de Marsay, 9 septembre 1703]

  • [Brouillon de lettre de Gaignières à Denise-Hippolyte Catar de Marsay, 9 septembre 1703]

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Cote ou no d'inventaire
Folio
169
Numéro de l'item (1711) incluant le texte
Texte identifié
[Brouillon de lettre de Gaignières à Denise-Hippolyte Catar de Marsay, 9 septembre 1703]
Nature(s) du texte
Lieu(x) et Période de production
1703
Paris (75/Paris)  
Matériau, Technique
Papier
Statut du document
Original
Période traitée
Source du document numérisé
Transcription
A Paris, ce 9 septembre 1703
Madame de Marsay
Monsieur de Larroque m’a appris, Madame, la bonté que vous avez eue pour moy, quoy que vous n’eussiez pas receu la lettre que j’avois eu l’honneur d’escrire à Madame de M. que j’avois mise dans la vostre en vous supliant de vouloir bien luy présenter si vous le jugiez à propos, luy ayant ouy dire qu’elle estoit toujours fatiguée des lettres de complimens. Je suis tout à fait mortifié de n’avoir pas sceu plus tost que la voye de Thouars n’est pas sûre comme [...] le mande. Je n’adresseray de ma vie qu’à Saumur. Vous m’avez fait un plaisir infiny, Madame, d’avoir bien fait ma cour en cette occasion de joye qui doit avoir esté très sensible à Madame de M. La manière dont vous avez eu la bonté de vous en aquiter m’a touché au dernier point et quoy que je n’eusse pas besoin de cette nouvelle épreuve pour conoistre et vostre bon esprit et vostre bon cœur, je vous avoueray qu’elle ne laisse pas de me charmer. Voilà la situation où je suis dans le moment que je reçois la lettre que vous me faites l’honneur de m’escrire de Fontevraud le 4e de ce mois, elle me met encor plus en reste. J’en estois à l'atention que vous avez eue sur mon sujet, on me l’avoit apris de vostre part et vous n’estes pas contente de cela, vous avez celle de prendre la peine de me l’escrire, Dieu sçait comment, c’est trop m’accabler, et si vous conoissez aussi mon pauvre chœur que vous me voulez donner la vanité de le croire, vous jugerez parfaitement de l’estat où il est par toutes les marques obligeantes que je reçois de vos bontez. J’en suis pénétré et ma reconoissance ne m’embarasse pas moins que mes sentiments tant je me trouve en peine de vous les tesmoigner telz qu’ilz sont. Je vous suplie, Madame, de juger favorablement de mon silence et d’estre fortement persuadée que je vous estime et honore aussi parfaitement que je suis très b[…] votre [très humble et très obéissant serviteur].
Je vous suplie, madame, de continuer à faire toujours bien ma cour à madame de M. L’on ne mettra jamais au nombre de mes défauts celuy de l’ingratitude. J’en serois bien convaincu si je ne contois pas comme je le fais avec confiance sur vos bontez. Continuez les moy je vous suplie et ne vous en lassez pas. Vous en aurez beaucoup si vous voulez bien me mander quand on peut espérer de vous voir icy
[autre brouillon] [...] fille de Charles duc de Normandie, depuis roy de [Fran]ce, Ve du nom et de Jeanne de Bourbon. Mourut [..] le 7e novembre 1360 […] représentée au costé de sa seur sur le mesme tombeau [...] église de l’abbaye de Saint Antoine des champs à Paris.

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